Aujourd'hui, le Défi du Lundi de My Beauty va nous permettre de parler tourisme, endroits qui font rêver, ou endroits que nous avons détesté, endroits où nous vivons ou endroits où nous avons grandi.
Vu que je vis en région parisienne et que ça ne fait pas tellement rêver, je me suis dit qu'à la place j'allais vous parler de l'endroit où j'ai vécu entre mes 3 et mes 16 ans, où j'ai grandi et où je me suis construite : la Guyane Française.
La Guyane se trouve en Amérique du Sud (et non en Afrique comme on me l'a déjà dit), et plus précisémment ici :
Alors, comment se retrouve-t-on en Guyane ? Tout simplement en ayant un papa qui travaille dans le domaine du spatial.
Comme vous le savez peut-être, la Guyane est le "port spatial de l'Europe", l'endroit d'où décolle la fusée Ariane (mais aussi les lanceurs Vega et Soyouz), grâce à sa position géographique en plein sur l'Equateur (ce qui permet d'économiser du carburant en échappant plus facilement à l'influence de la gravité et en utilisant la force centrifuge de la rotation terrestre), sa faible densité de population et son ouverture sur l'Océan Atlantique (qui permettent de limiter les risques en cas d'accident) et sa stabilité géologique et météorologique.
Mais pour une gamine et plus tard une adolescente, la Guyane c'est surtout ça :
Le soleil et la plage toute l'année, la douceur de vivre, pratiquement zéro pollution. J'ai grandi pour ainsi dire dehors, sans prendre l'habitude de la télé. Cette qualité de vie, pour une enfant, je trouve que c'est une chance inouïe.
Aujourd'hui, je ne me verrai plus y vivre car les loisirs y sont limités et l'insécurité règne malheureusement. Mais ça me manque terriblement, et ce qui me manque le plus ce n'est pas la plage, c'est ça :
Le fleuve et la forêt amazonienne...
Voyez-vous, il n'est pas rare qu'on parte en week-end "au carbet", c'est-à-dire sur le fleuve, en barque, pour aller passer la nuit dans des trucs comme celui-ci en pleine forêt :
On dort dans des hamacs, on trimbale notre repas dans des immenses glacières et ça finit souvent en barbecue. Les carbets ne sont accessibles que par le fleuve, en barque alu le plus souvent, ou en pirogue parfois.
Et quand je vais là, je dors comme un bébé, cent fois mieux que dans mon lit dans ma banlieue parisienne. Les bruits de la jungle, qui en effraient certains, me bercent plutôt. Et le matin, quand le soleil se lève, très tôt et quand tout le monde dort encore, j'aime me lever et aller me poser sur le ponton pour écouter les bruits du fleuve qui s'éveille...
La dernière fois qu'on y a été avec l'Homme (la première fois pour lui), c'était en 2008. Mais je sais que j'y retournerai un jour, ne serait-ce que pour repasser une nuit en forêt...
Super intéressant à lire. Merci de nous faire découvrir la Guyane et cet épisode de ta vie.
RépondreSupprimerDe rien ^^ merci de me lire !
SupprimerC'est super intéressant ! Tu as du avoir une enfance et adolescence très riche d'expériences en ayant grandi là bas !
RépondreSupprimerC'était assez différent c'est sûr ^^ Mais j'en suis vraiment contente !
SupprimerQuels jolis souvenirs! ça donne envie de le vivre aussi!
RépondreSupprimerC'est un très bel endroit à découvrir, en plus on n'y pense pas mais c'est un département français, ça fait partie de notre patrimoine ^^
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